Quel Âge à Le Fils De Mike Brant – Cela aurait été le 76e anniversaire de Mike Brant le mercredi 1er février. En ce moment, nous rencontrons la vie passionnée agitée de l’opérateur israélien et, pour le moins surprenant, une histoire. Dans la presse française Ce lundi prochain, vingt ans après la mort du chanteur, sa seule compagne survivante Corinne a annoncé qu’elle avait été mariée à son frère.
Une amoureuse agitée a été Mike Brant. Ce mercredi 1er février 2023, le chanteur israélien aurait eu 76 ans s’il n’était pas mystérieusement tombé du sixième étage d’un immeuble du 16e arrondissement de Paris le 25 avril 1975. La star avait eu plusieurs femmes durant sa vie, mais elle a péri à 28 ans.
Une carrière réussie peut souvent étouffer les relations. La séductrice devenue conquistador a rencontré Corinne Weill, son “dernier amour” (comme il le disait), au fil de ses aventures. Dans un entretien accordé le 24 juin 1995 à France Dimanche, ce dernier fait une révélation fracassante sur le frère cadet de l’artiste.
Le couple était ensemble depuis 1973 jusqu’au décès du compositeur Mike Brant. Corinne Weill en faisait partie. Inquiète de savoir où se trouve son compagnon après sa disparition, la jeune femme a cherché du réconfort auprès de Zvi, qui se trouve être le frère de l’interprète de Qui saura.
Elle a appris à France Dimanche qu’elle avait rencontré pour la deuxième fois le frère de Mike, Zvi, lors d’une cérémonie religieuse organisée en sa mémoire à Paris. Cette rencontre a bouleversé sa vie. Il était exactement le contraire de Mike, tout comme son jeune frère Jumeau.
Ainsi, Zvi a été le cadet de Mike pendant trois ans, et Mike avait les yeux bleus tandis que Zvi avait des yeux verts. “En dehors de ça, il avait le même look, le même sourire, la même voix et les mêmes cheveux”, a-t-elle poursuivi.
La vie de Zvi Brant et Corinne Weill
Quelque temps plus tard, les tourtereaux se dirent « oui » et eurent une fille, Yona, membre du fan club de Mike Brant. Un hasard ne peut pas motiver mon choix. C’est le destin qui nous a réunis, et je crois sincèrement que Mike, là-bas, le voulait ainsi. Son frère avait besoin de ce baiser magique et il voulait que je le lui donne.
Sans cela, je n’aurais jamais épousé Zvi et donné naissance à notre fille Yona”, confiait chaleureusement Corinne. Dans France Dimanche, Corinne Weill est également revenue sur son histoire d’amour avec Mike Brant. Lorsque je l’ai rencontré à l’aéroport de Genève, j’avais dix-huit ans.
Vite, j’ai eu un violent coup de cœur pour lui”, a-t-elle révélé. Plus notre relation a été profonde, plus je lui ai trouvé de l’allure, de la beauté et de la séduction. Il était joli que je portais des cheveux longs à l’époque. De plus, il aimait le mystère et la sérénité que je possédais, qu’il trouvait attirants, même si ses admirateurs le trouvaient trop hystérique.
Mike Brant s’impose dans les années 1970 comme l’une des principales idoles après des débuts difficiles.
Sa douloureuse ascension, marquée par des tubes comme “Laisse moi t’aimer”, “Qui saura” et “Dis lui”, le plonge dans une profonde dépression.
Ses groupies sont déçues de son suicide à l’âge de 28 ans. En mai 1948, Mike Brant part pour Israël, fils de Bronia Rosenberg, survivante du camp de concentration d’Auschwitz, et de Fichel Brand, maquisard polonais. Le jeune garçon, resté absent jusqu’à l’âge de cinq ans, intègre très tôt une chorale mais abandonne ses études secondaires à treize ans.
Ouvrier dans un kibboutz, il multiplie aussi les petites ficelles : réparateur de réfrigérateurs ou encore guide au Musée océanographique de Haïfa. Son frère Zvi, accordéoniste, l’invite à rejoindre son groupe deux ans plus tard. Avec Les Chocolats, le jeune homme à la voix saccadée a gravi les plus hautes ascensions d’Haïfa pendant près de deux ans.
La formation, qui reprend des airs américains des Platters, d’Elvis Presley ou encore de Tom Jones, devient Mickaël et les Chocolates en réponse au succès remporté par Mike Brant auprès de la jeunesse. A cette époque, Jonathan Karmon, grand nom des boîtes de nuit israéliennes, fait faire au chanteur une tournée aux Etats-Unis et en Afrique du Sud après avoir été captivé par sa voix et son charisme. Son envie de poursuivre une carrière solo est renforcée par cette expérience.
L’occasion se présente en 1968. Durant son séjour à Téhéran, Mike Brand est accompagné de Sylvie Vartan, qui s’était auparavant produite dans le même club, et de Carlos, son secrétaire. A la recherche du chanteur, ils se proposent de se rencontrer à Paris, ils tombent tous deux amoureux.
Cela a eu lieu en 1969. Il est notamment présenté à Eddy Barclay par Carlos, qui l’héberge. L’artiste ne parvient cependant pas à s’immerger pleinement face à la barrière de la langue. Jean Renard, qui s’associe à Sylvie Vartan et Johnny Hallyday comme directeurs artistiques, est enfin aux commandes.
Enfin, après plusieurs mois, les 45 premières tournées. Le premier single à succès de Mike Brant, “Laisse-moi t’aimer”, est sorti en 1970. Le succès est tel que l’album est enregistré en deux langues par le chanteur en Italie et en Allemagne.
La popularité de Mike Brant monte en flèche alors qu’il assiste à toutes les émissions de radio et de télévision, arborant le look de l’amant latin idéal avec chemise enrouverte et pattes d’eph. Je n’en finisse pas de charmant par sa voix chaude et son charisme.
Malgré une grave blessure dans un accident de voiture, le chanteur fait un retour triomphal sur scène en 1971 avec des tubes comme « Nous irons à Sligo », « A corps perdu » et « Felicita ». Le cinéma, et Luchino Visconti en particulier, le courtisent en même temps. De plus, une version italienne de “HAIR” est actuellement en préparation. Malgré l’attrait du 7ème art, l’artiste préfère sculpter des scènes champêtres.
Début d’une vie
Suite au refus de Jean Renard, Mike Brant accepte finalement de se produire lors de la soirée d’ouverture olympique de 1971 de Dalida. La rupture se termine par le remplacement de son directeur artistique par Gérard Tournier. C’est Charles Talar lui-même qui devient son producteur.
Après un revers dans sa carrière musicale, le musicien devra attendre 1972 pour revenir sur le devant de la scène avec le tube “Qui saura”, reprise de “Que sera” de José Feliciano. Il écrit “C’est ma prière” la même année et se produit dans plus de 250 galas par an.
La dépression approche et la fin est proche. Quant aux enregistrements, ils se poursuivent avec “Que tu es belle”, “Toutes les couleurs”, “Rien qu’une larme” et “Tout représailles”, et les tournées visitent des pays comme l’Europe, le Japon et l’Australie.
Bouclier des ténèbres
Le sulfureux Simon Waintrob s’empare de lui en 1974. Il se met alors en route vers un endroit qui semble le dépouiller de son identité. Mais cela n’a en rien freiné sa créativité. Il continue de sortir de la musique en 1974 avec les singles « Toi, mon enfant », « Viens ce soir » et « C’est comme ça que t’aime ».
La même année, Mike Brant commence à présenter des symptômes de dépression. Il quitte brusquement la scène alors qu’il se produit devant 4 000 personnes à Boissy-Saint-Léger. Il arrache sauvagement le miroir de sa loge de Cambrai. En Suisse, il fait sa première tentative de suicide le 21 novembre 1974. Sortant de sa chambre d’hôtel, il saute par la fenêtre. De multiples fractures sont son mécanisme d’évasion.
“Qui pourra lui dire” et “Elle a gardé ses yeux d’enfants”, sortis en 1975, marquent un retour au succès après une mauvaise passe. La chanteuse retrouve pourtant sa forme avec “Dis-lui”, adaptation de “Feelings” de Loulou Gasté et Morris Albert. L’impensable se produit le 25 avril 1975, lors d’une illusion. “C’est mort”, a déclaré Mike Brant. L’appartement parisien d’un ami lui sert de point de départ.
Sa dernière demeure est Haïfa, où il s’est rendu deux semaines après sa mort. Ses partisans se sentent désolés. Avec plus de 15 millions de disques vendus entre 1969 et 1975, Mike Brant était l’un des chanteurs légendaires des années 70. Le jeune chanteur israélien captive le public, particulièrement féminin, avec son ton de voix distinctif et son physique de chantonneur, bien qu’il soit aussi sombre et ténébreux que Claude François était blond et crépu.
Entre triomphes et drames, l’artiste vit une vie tourmentée, rongée par son histoire familiale (sa mère a été déportée à Auschwitz), ses combats personnels et ses frustrations professionnelles : on l’a vu chanter des chansons d’amour alors qu’il était passionné de jazz.
En sautant d’un immeuble parisien le 25 avril 1975, Mike Brant met fin à ses jours. Pour autant que nous puissions en juger, la théorie du suicide est la plus populaire, bien que d’autres possibilités comme un accident ou un meurtre intentionnel soient également envisagées. Ce que son frère Zvi continue depuis sa mort est une histoire de hasard, de malheur, de succès et d’échec.