Jacques Hyver Est Il Vivant – Le 28 juin 1980, vers huit heures du matin, Michel Maury-Laribière quitte son domicile de Confolens, en Charente, pour se rendre à son usine car il a un rendez-vous crucial avec son fils Jean-Luc. Après avoir parcouru six kilomètres, il repère un policier et lui fait signe de s’arrêter.
Sans voir son père, Jean-Luc devient méfiant et décide de conduire sa propre voiture pour suivre le chemin inversé de son père, croyant qu’il a eu un accident. Au bout de quelques minutes, il tombe sur la voiture de son père alors qu’il roulait sur un chemin de terre. “Je me suis approché de la voiture avec une certaine angoisse”. En découvrant l’intérieur du véhicule, l’inquiétude augmenterait.
J’ai remarqué une lettre sur le siège passager. Elle a dit qu’il y aurait une évasion et qu’il faudrait restituer trois millions de francs suisses, ajoutant qu’il serait inapproprié de contrarier la police, explique Jean-Luc. Jean-Luc, inquiet pour son père, décide d’alerter la police, et le journal devient rapidement l’un des programmes télévisés les plus regardés.
En tant que président du Conseil national du patronat français (l’ancêtre du MEDEF) et directeur de la société Tuileries et Briqueteries françaises, le PDG occupe une position importante dans l’industrie française. Fait rare, les employés de l’entreprise proposent de mettre en commun leurs ressources pour couvrir la perte. Une proposition que Jean-Luc décline.
L’équipe de police enquêtant sur la fuite industrielle choisit de s’installer au domicile de Jean-Luc afin d’être au plus près des informations fournies par le cambrioleur. Par ailleurs, le 2 juillet, jour du paiement de la rançon, les policiers lancent l’opération « boule de gomme ». Six cents agents ont envahi la ville et surveillent chaque passage de voiture.
Il faut six jours au corbeau pour donner de ses nouvelles et appeler Jean-Luc pour lui donner le numéro de téléphone de son père. Cependant, la connexion a été interrompue et la police n’a pas eu le temps de localiser l’appel. Ce n’est qu’une partie présentée quelques jours plus tard. Pour remettre la rançon à Jean-Luc, le ravisseur fixe un rendez-vous. Un véritable jeu de piste commence alors, mais il ne se poursuivra moins, car il a révélé que les policiers les suivraient.
Finalement, Jean-Luc lui propose de retrouver le ravageur de son père à Paris, et il accepte. Pendant ce temps, la police reçoit un appel d’un couple propriétaire d’un gîte en Charente et l’a confié à un couple qui apparaît « étrange ». “. Résultat, les agents arrivent sur les lieux et frappent à la porte. “En regardant, la femme disait ‘ne tirez pas, j’ai l’otage’ et on comprenait donc qu’on était allé à la bonne adresse”, raconte Jacqueline Marinont, inspectrice principale du dossier.
Alors qu’ils fouillent le gîte, les policiers tombent sur Michel Maury-Laribière, attaché à un lit. Après dix jours d’emprisonnement, les agents le libèrent sans avoir à payer de rançon. Rapidement, celle qui a évité de cacher le PDG dévoile l’homme qui se cache derrière tout cela. Il s’agit de Jacques Hyver, 29 ans, un jeune homme issu d’une famille respectable avec qui elle entretient une relation.
Le couple voulait voyager et découvrir de nouvelles choses, mais l’argent était un obstacle. Jacques a donc eu l’idée de faire un rapt afin de toucher une grosse somme d’argent. Si elle hésite, elle décidera finalement d’apporter son aide, et c’est elle qui rédige les lettres adressées à la famille Maury-Laribière.
L’homme est activement recherché. Les policiers patrouillent dans les boîtes de nuit où se trouve la pièce parce qu’ils savent que l’homme fréquente fréquemment ce quartier et finissent par le bousculer au bout d’une boîte de nuit. Il est ensuite examiné afin de libérer Michel Maury-Laribière.
Au final, il sera condamné à dix ans de prison pour ces agissements.
Le 5 janvier suivant, en Suisse, l’homme est récupéré après avoir échappé de l’établissement à bord d’un camion poubelle le 10 novembre 1987. Il reviendra en 2005 après avoir purgé sa peine.
Michel Maury-Laribière, vice-président du Conseil national du Patronat français, est arrêté en Charente en 1980. La police commence son raid à Tours en octobre.
Il faut vingt ans pour libérer Maury-Laribière de prison et dix ans pour tuer à cheval un gérant de boîte de nuit. Le 28 juin 1980, Michel Maury-Laribière roule sur son CX marron. Doucement mais sûrement, la campagne charentaise reprend vie. Le jour annonce être magnifique. Le patron emprunte chaque samedi matin la D 59 entre Confolens et Roumazières, où se trouve la Tuilerie briqueterie française (TBF).
Il aime regarder le paysage et aspire à Paris. Il l’utilise également pour dicter sa correspondance. Vice-président du patronat (CNPF encore), il passe ses semaines à Paris et revient en Charente le week-end pour profiter du soleil et superviser la tuilerie. Cette voie avait été évoquée quelques semaines plus tôt dans les colonnes du magazine économique « Expansion », qui mettait en avant les techniques de management et la réussite des mécènes.
Ce mois de juin, Michel Maury-Laribière brise les règles et prend le « chEn juin prochain, Michel Maury-Laribière bouscule les règles et emprunte la « charmante petite route de Chirac ». Et là, un policier lui fait signe de s’arrêter. Les yeux sont légèrement baissés, et le patron est éclairé par un gaz lacrymogène. Le début de la saison hivernale. Les moins de cinq ans auront vu la France éliminer son dixième patron. Jacques Hyver est sur le point de frapper.
Sans voir arriver son père, le fils, Jean-Luc Maury-Laribière, directeur général de l’usine, appelle sa mère, qui confirme qu’il est présent comme d’habitude à 19h45. Le grand-père coupe la route à l’envers en voiture. C’est là, sur un chemin de terre, que se trouve la Citroën. La radio est en mouvement, la clef toujours en contact. Une lettre signée “FM” sur le siège passager exigeait une rançon de trois millions de francs suisses et insistait pour que la police ne soit pas appelée.
Mais la famille ne lâchera rien, même si elle sera séparée pendant dix jours dans toute la France. En ce moment, les stars éclatent et les plus grands noms se joignent à la piste des ravisseurs ou des flics. L’opération Boule de Gomme démarre. Un flash spécial télévisé annonçait le départ de Michel Maury-Laribière. Environ 600 policiers et gardes patrouillent sur la côte nord.
Le chef du SRPJ de Bordeaux, le commissaire Claude Bardon, s’installe avec Jean-Luc après l’avoir convaincu que les corbeaux prendraient contact avec lui. Georges Pont, aurait tourné la tête vers le fond de la salle, indiquant qu’il comprenait sa démarche sans ouvrir la bouche. . Il s’agit néanmoins d’une procédure grave car, avec son ami Dominique Vernert, il a dû répondre à l’arrestation et à la séquestration illégales de M. Michel Maury-Laribière.
Des tuileries et briqueteries françaises, vice-président du C.N.P.F. à l’époque, qui s’est déroulée près de Confolens, où il réside, entre le 28 juin et le 9 juillet 1980. Trois millions de francs ont été réclamés, mais en vain. Les raisons de ce silence involontaire sont réservées par Jacques Hyver pour lui-même.
Pensent-ils vraiment qu’ils se limitent à l’explication fournie par son avocat, Me François Gibault? “Mon client estime qu’il a suffisamment répondu aux policiers et au juge d’instruction et m’a prié de vous faire savoir qu’il confirme tout ce qu’il a dit alors.” Plus tard, lors de la première heure de témoignage, un psychiatre dira néanmoins de lui : « Ceux qui taisen sont ceux qui souffrent ».
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Car outre la genèse et la réalisation d’une évasion, il y a aussi l’histoire de deux personnes dont la personnalité est inextricablement liée au crime auquel ils sont désormais confrontés. Jacques Hyver, avec son calme, sa rugosité propre et ses cheveux noirs bouclés, n’est pas un outsider dans sa démarche. Au contraire, cela démontre un observateur attentif.
Et quand son compagnon, Dominique Wenert, qui répond à toutes ses questions, traverse un moment difficile, il va brutalement surmonter son mutisme pour dire en deux phrases que tout ce qu’elle lui impose, qu’il est le seul cerveau de l’opération. , et qu’elle n’a qu’à obéir.
Leur passion commune remonte à 1976, le jour où la petite dactylo du ministère de la Marine, fille d’un agent maître, rencontra ce grand diable en plein désarroi au sein de la famille, dont le père, ingénieur des arts et métiers et chef d’une entreprise de la région parisienne, avait refusé de s’occuper de lui car il avait, comme on dit, mal tourné.
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