Jacques Hyver Biographie – Le célèbre coloriste Jean-Jacques Chagnaud est réfugié en Bretagne où il a trouvé un environnement verdoyant et lumineux pour exercer son métier dans lequel il excelle. Illustrateur professionnel depuis 36 ans, Jean-Jacques Chagnaud détient le titre de détenteur du record de l’industrie.
Depuis 1973 avec la revue Pif Gadget, Jean-Jacques Chagnaud a illustré des centaines d’albums et de récits, plus de 100 séries et plus de 300 albums, sans oublier les récits des magazines BD (Métal hurlant, Pif Gadget, Pilote, Tintin, Spirou). , etc.) et de nombreux projets pour des maisons d’édition.
Bien cordialement à Éric Stalner et Auracan.com, il a accepté de répondre à nos questions l’été dernier. Voici un nouvel extrait. Comment êtes-vous devenue coloriste de dessins animés ? Pourquoi ce métier ? On ne choisit pas vraiment ce genre de travail.
Au début des années 1970, à l’époque hippie, je menais une vie de bohèmeJ’ai commencé à apprendre la couleur chez Pif Gadget sans aucune formation formelle. J’ai participé à presque toutes les séries de magazines, dont Arthur le Fantôme, Docteur Justice et bien sûr Pif et Hercule.
À l’époque, la couleur était simplement censée créer une ambiance. Et puis j’ai fait la connaissance de Philippe Luguy, qui m’a fait découvrir les couleurs de Sylvio le Grillon. Côté innovations, il a créé les couleurs de Luxley et Décalogue, dont l’intégralité est sortie en janvier 2009. Les prochains albums Voyageur, Black Op, Back World, Croisade et Liste 66 n’en sont que quelques exemples.
Examinant simultanément la vie de deux figures spirituelles du XVIIe siècle associées à la sainteté et ayant fait l’objet de multiples visions, cet article vise à mettre en évidence dans quelle mesure les attributs corporels peuvent contribuer à la représentation biographique de l’évidence d’un saint et comment cette question relative au corps peut éclairer la relation entre sainteté canonique et non canonique dans un contexte où il est défendu de désigner comme saint une figure qui n’a pas été officiellement reconnue par Rome.
La proposition discute d’abord de la manière dont le corps fonctionne dans ce cas comme une évidence, un lieu éphémère pour l’apparition de qualités ou d’états sanctifiants. Il souligne ensuite comment les biographes entourent ce corps comme une œuvre de figuration afin de le canoniser, faisant du corps singulier une image hagiographique partagée.
Enfin, il suggère que ce travail de figures équivaut, en l’absence de sainteté officielle, à une procédure extraordinaire d’acceptabilité corporelle fondée sur les principes de l’admirable et de l’unique, de la célébration et de la prudence.
La question du corps peut éclairer, au XVIIIe siècle, les rapports entre sainteté canonique et non canonique et les particularités d’un genre – les biographies, toujours à la limite de l’hagiographie officielle1. En effet, le biographe interprète, conformément au programme édifiant de la vie, non seulement le corps mais le corps canonisé à travers son récit.
Assumant les multiples rôles de témoin oculaire, d’historien, de confident ou d’extrémiste, il dit depuis le corps ce qui assurera l’avancement de la figure qu’il défend, à l’avant-garde de la réécriture de la vérité historique et de la légende.
Dans une situation où il est difficile de désigner comme sainte une figure qui n’a pas été reconnue par Rome2, il est encore possible de suggérer la sainteté pour qu’elle devienne, pour le lecteur, une théorie crédible, ou mieux encore, une vérité évidente. Le corps fonctionne donc ici d’abord comme une évidence, un lieu épiphanique, un espace où se manifestent des qualités ou des états sanctifiants.
Son évocation doit donc assurer la réussite posthume de la figure et, plus largement, la promotion de l’ordre monastique, du dogme ou du modèle saint qu’elle incarne. De ce fait, ce qui est ici mis en avant n’est pas tant le corps singulier que sa capacité à devenir un topos hagiographique, c’est-à-dire une figure.
Cette métamorphose du corps individuel en corps exemplaire, que l’auteur de La Vie considère comme un défi fondamental, peut apparaître comme une pratique fictionnelle : l’incarnation du corps sacré, la capacité du biographe à parler dans le sens souhaité, l’hypothèse de causalités providentielles, dédoublement de l’examen clinique d’une interprétation mystique, transformation du corps en relique, alimentant la tension entre une forme historique de vérité et la construction d’une légende sainte, dans la reconfiguration d’un corps en l’ exemplarité.
En outre, ce contraste entre le singulier et le commun peut éclairer la manière dont les écrits hagiographiques de ce siècle traitent l’humain extraordinaire, qui ne peut être décrit comme tel mais nécessite au contraire un processus d’autorisation basé sur l’admirable et l’unique, le crédible et le merveilleux, cet extraordinaire se confond parfois de façon surprenante avec l’impératif d’obéissance ou entre dans un cadre logique compensatoire.
Voulant y arriver dès l’arrivée du printemps, Marquette passe l’hiver à perfectionner ses compétences linguistiques en Illinois. Cependant, il est conscient de ses limites et a besoin d’une autorisation pour entreprendre ce voyage imprudent en compagnie.
Rien dans le dossier ne permet de préciser le moment exact où Jacques Marquette a pu discuter de son idée avec Louis Jolliet. En plein été 1671, ils ont eu leur rencontre au Sault Sainte-Marie. L’explorateur était là le 4 juin, lorsque Simon Daumont de Saint-Lusson prit officiellement possession des territoires de l’Est.
Le 2 juillet de l’année suivante, Marquette y dévoile ses éternels désirs. Le cours des événements démontre que les deux hommes considéraient l’exploration du Mississippi comme une entreprise commune. Malheureusement, l’état d’hostilités entre les tribus oblige Marquette à retourner dans la région de Michillimakinac (Makinac) et à abandonner la mission du Lac Supérieur. En cours de conquête du Québec par de Jolliet, le missionnaire choisit l’île Manitoulin en vue de fonder la mission Saint-Ignace fin juillet 1671.
Il est évident que c’est Louis Jolliet qui présente les arguments qui transformeront le projet d’évangélisation de Jacques Marquette en une expédition officielle ayant pour but de déterminer le tracé du Mississippi. Le 5 ou 6 octobre 1673, il quitte Québec et laisse derrière lui une lettre permettant au missionnaire de l’accompagner dans sa recherche de la source du fleuve Mississippi.
Le 8 décembre, Jolliet arrive à la mission de Saint-Ignace, temporairement déplacée à Michillimakinac. Selon Marquette, il transporte « les ordres de M. Talon, notre Intendant, et de M. le Comte de frontenac Nostre Gouverneur, pour faire avec moi cette découverte ».
J’étais d’autant plus enthousiasmé par cette bonne nouvelle que je voyais que mes rêves se réalisaient. Le 17 mai, les deux hommes se séparent en cinq hommes et deux canots. Ils traversent la frontière du Michigan et descendent la baie de Puants, ou Green Bay, située sur la rive est du lac Michigan.
Ils rencontrent les Maloumines, également connus sous le nom de Folles-Avoines, qui les exhortent à ne pas voyager plus loin. Marquette et Jolliet poursuivent leur route vers l’est en traversant la rivière au Renard (rivière aux Renards). Ils peuvent accéder à la rivière Meskousing (Wisconsin) par un portage, qui les mène au fleuve Mississippi, où ils entrent le 17 juin.
En se dirigeant vers le sud, ils aperçoivent d’abord le Missouri, puis l’Ohio, puis, sur plus de 450 kilomètres, les terres foudroyées par le Mississippi. Ils sont désormais convaincus que s’ils continuent vers l’est, ils finiront par atteindre la Californie et la mer Vermeer de l’océan Pacifique, et que s’ils continuent vers le sud, ils finiront par apercevoir le golfe du Mexique.
Ils n’iront pas plus loin : « Nous pensons encore plus, écrit Marquette, que nous nous exposons à perdre le fruit de ce voyage dont nous ne sommes pas obligés de donner la moindre connaissance, si nous tombions entre les mains des Espagnols qui nous aurait sans doute au moins fait prisonniers.” Le voyage de retour a commencé à la mi-juillet.
La compagnie quitte la colonie des « Akensae » et se dirige vers le Mississippi. Ils retournent vers le nord-est via la rivière Illinois, le lac Michigan et la baie Puant. Le désir de Jacques Marquette d’étendre l’influence missionnaire sur le sud-est et le sud-ouest du continent fut renforcé par la découverte du Mississippi. Il quitte la Baie des Cochons en octobre 1674 pour établir une mission chez les Illinois, que Jolliet et ses compagnons furent les premiers Européens à rencontrer.
Sa santé l’oblige à s’arrêter en décembre à la hauteur de Chicago, d’où il repart le 30 mars 1675. Il arrive dans un établissement le 8 avril et y établit la Conception Immaculée de la mission Sainte-Vierge. Jacques Marquette décède le 18 mai 1896, « au milieu des forêts », non loin de l’actuelle ville de Luddington dans le Michigan. Il avait 38 ans.
Ses restes ont été exhumés & transférés à la mission Saint-Ignace un a plus tard. Diplômé de la Faculté de droit de Paris, il était marié à Monique Maury-Laribière, originaire de Lagache, et père de six enfants.
Premier vice-président du CNPF et du PDG des Tuileries et Briqueteries Françaises (TBF, aujourd’hui Terreal), il participe aux accords de Grenelle de 1968 en tant que représentant des organisations patronales.
Dès 1981, il mène le consensuel Yvon Gattaz dans une « guerre de tranchées » avec le gouvernement socialiste pour défendre l’entreprise privée et les hommes qui en sont la force vive. Il est entre autres le créateur de l’outil de travail qui a permis d’exonérer l’IGF (“Impôt sur les Grandes Fortunes”) et l’ISF (“Impôt de solidarité sur la fortune”).