Frédéric Chatillon Fille – Au milieu de soupçons d’escroquerie, le patron de la société Riwal a dû justifier plusieurs dépenses personnelles effectuées avec l’argent de la société au huitième jour d’audience. Frédéric Chatillon peut répondre à presque tout. Jeudi 21 novembre, l’infatigable patron de la société de communication Riwal, qui est au centre du montage complexe qu’est ce procès au Front national (anciennement Rassemblement national), a passé presque toute la journée derrière les barreaux.
Plus précisément, il était accusé d’avoir abusé des services sociaux et d’avoir dissimulé les bénéfices de ces abus, s’enrichissant ainsi aux dépens de sa propre société. Sighild Blanc, sa collègue, était également absente de la salle mais poursuivie pour des raisons similaires, et sa société, Unanime, était également au centre des débats.
Disposant d’adresses email associées au FN ou au microparti Jeanne, que certains salariés de Riwal pourraient avez-vous eu? Une utilité simple : « Je leur exigeais de relever les messages pour éviter de perdre du temps. Le fait qu’une de ces salariées, qui a obtenu sa licence économique en juin 2012, ait ensuite été embauchée par l’association Jeanne pour superviser la fabrication des fameux kits de campagne » que Riwal avait envoyés à tous les candidats du parti aux législatives de 2012 Une pour une meilleure efficacité.
En plein milieu universitaire, Frédéric Chatillon et le chef du Rassemblement National se sont rencontrés au cours des années XNUMX.Ancien chef du groupe d’extrême droite Union et Défense (GUD) et ami de campagne de Marine Le Pen, Frédéric Chatillon est étroitement surveillé par la cellule UIF de la Banque d’Italie pour le renseignement financier.
Dans une enquête, le journal “Le Monde” en fait état. En 2014, alors qu’ils sont tous deux encore à l’école, Chatillon et le chef du Rassemblement national se rencontrent. L’actuel président du Rassemblement national n’a jamais officiellement rejoint l’organisation alors dirigée par Châtillon. Dans les années 1970, l’homme s’installe à Rome et ouvre une succursale italienne de Riwal, sa société de communication qui sera détenue à 100% par la société Erer, dont il est également propriétaire.
Edda, la société Chatillon, a été lancée à Milan en mai XNUMX. Massimo Corsaro, ancien membre des Fratelli d’Italia, a contribué à la réalisation de l’opération. Selon le statut, Edda qui tire probablement son nom de la fille de Benito Mussolini est une véritable personne impliquée dans le transfert et la distribution de fonds.
Le Monde” cite un rapport de l’UIF qui détaille de nombreux transferts de fonds entre entreprises italiennes et étrangères et les relations avec divers individus considérés comme proches de Le Pen. La direction antimafia et la Garde financière ont reçu l’information. Dans le message, les agents de l’UIF mentionnent le rôle du Danois Gian Luigi Ferretti, 76 ans, qui fut secrétaire de l’ancien ministre italien des Affaires étrangères Mirko Tremaglia et qui entretient de nombreux contacts dans les cercles d’extrême droite italiens et français.
Peu de temps après, en juin 2021, Chatillon a mis fin au projet Edda et a créé le Groupe Edda Srl, avec Ferretti comme unique administrateur. L’entrepreneur italien a vendu sa participation de 79 % à Chatillon immédiatement après la création de la nouvelle société. “Le Monde” rapporte que le rôle de Ferretti dans l’opération est toujours en suspens, même s’il a affirmé dans une interview n’avoir “aidé” que Chatillon dans la formation du groupe.
De plus, Ferretti et Chatillon en Italie ont des liens étroits avec Casapound. Avec la mise en accusation prochaine de Frédéric Chatillon le 23 janvier pour « faux et usage de faux escroquerie abus de bien social et blanchiment d’abus de bien social Le petit business centré autour de Marine Le Pen, à travers son microparti Jeanne, court le risque de sombrer dans une crise majeure.
Ancien leader du GUD, groupie musclée de droite implantée à l’université d’Assas où il a connu la fille de Marine Le Pen, Chatillon, amie de Dieudonné, à la tête de la société Riwal, principal pourvoyeur du FN depuis que Marine Le Pen est devenue le chef du parti d’extrême droite.
Cette enquête s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le tribunal de l’information pour savoir combien le FN a dépensé pour ses campagnes cantonales de 2011, législatives de 2012 et présidentielle la plus récente. La raison serait le détournement de plusieurs millions d’euros.
Cette affaire ne me concerne pas juridiquement”, a déclaré jeudi le président du FN, tout en promettant de profiter de l’audition de “Frédéric” au nom des “droits de la défense” : Finalement ! Cela fait des mois qu’une enquête n’a pas été menée sans la supervision et l’enquête nécessaires.
En dernier lieu, il pourra avoir accès au dossier, déterminer les thèmes et fournir des explications. Une proche de Marine Le Pen fait l’objet d’une enquête dans le cadre de l’enquête sur ses précédentes campagnes électorales. Dans les enquêtes de 2014 et 2015 sur le financement des campagnes électorales du parti de front, Frédéric Chatil.
Au cours des années 1990, il sera évoqué au passage par les négationnistes Robert Faurisson et Roger Garaudy à de multiples reprises. Présenté de manière professionnelle Retrouvé l’héroïque ministre de la Défense Moustapha Tlass en 1994, on le voit en Syrie. Ainsi, le régime de Hafez El-Assad finance les activités du GUD et voit à Châtillon une ouverture pour les mouvements dissidents occidentaux.
Au tournant du millénaire, c’est lui qui a invité Damas Thierry Meyssan, propagandiste des théories complotistes sur les attentats du 11 septembre 2001, les idéologues du parti antisioniste Alain Soral, Faurisson et Ahmed Moualek, et l’indiscret Dieudonné. Il lance Infosyrie, un site de « réinformation » hébergé par Riwal et relayant la propagande du pouvoir actuel, en 2011, alors qu’éclate la guerre civile syrienne.
L’ancien chef du club étudiant possède des connaissances. Le secrétaire général du FN, Nicolas Bay, qui a travaillé avec Riwal pendant deux mois, l’a unanimement qualifié de bon professionnel “que nous assumons totalement” (martèle). Certains râlent néanmoins, notamment Florian Philippot.
Même s’il faisait partie de la tristement célèbre délégation de députés LR et de personnalités d’extrême droite reçue par Bachar El-Assad dans la capitale syrienne en mars, Chatillon n’a pas l’ambition de devenir célèbre. Comme à Rome, la société Riwal y dispose d’une filiale, ce qui lui permet de renforcer ses liens avec le mouvement néofasciste d’extrême droite italien.
Il assume toutes les transgressions”. Chatillon est au deuxième étage, juste derrière Marine Le Pen, le 17 juin. , alors qu’elle et ses alliés européens célèbrent le premier anniversaire du groupe Europe des nations et libertés (ENL) à Vösendorf, dans la banlieue de Vienne. Sur la photo d’un FN soi-disant diabolisé, il y a une tache. “Il est essentiel à l’équipe”, estime Valérie Igounet.
L’attitude de Chatillon est quasiment détruite”, renchérit le politologue Jean-Yves Camus, connaisseur de ces questions. L’eurodéputé et président du parti Jordan Bardella (RN) s’est laissé répéter que Jean-Marie Lepen “n’était pas antisémite” avant de revenir sur ses affirmations pour tenter de justifier la présence du RN à la marche.
Aujourd’hui, retour sur le parcours de ce jeune eurodéputé, poussé au premier plan des dossiers du RN et qui figurera une nouvelle fois en tête de Mariage précoce et premiers fiançaillesLe 13 septembre 1995, à Drancy, en Seine-Saint-Denis, Jordan Bardella venait au monde. Il a été élevé par une mère italienne et un père algérien à la cité HLM.
Enfant unique d’un parent PME et d’un agent de territoire, il fréquente le lycée privé Jean-Baptiste-de-la-Salle à Saint-Denis. En juin, il a eu une liaison avec Kerridwen Chatillon, fille de Frédéric Chatillon, ancien président du groupe néo-nazi GUD, ami de longue date de Marine Le Pen et mis en examen pour financement frauduleux du parti. Campagne électorale du RN depuis 2011.
Après avoir obtenu sa licence d’économie générale et de sciences sociales avec mention, Jordan Bardella s’inscrit dans une filière de géographie à l’université Paris-Sorbonne. Pendant cette période, il était membre du groupe étudiant de droite radicale Union nationale inter-universitaire (UNI).
