Flora Ghebali Wikipedia – Flora Ghebali se décrit comme une entrepreneure combative. Elle rejoint la Fondation la France et s’engage à soutenir les entreprises du CAC 40 pour financer l’entrepreneuriat social après avoir travaillé dans les milieux associatifs et politiques, notamment.
Pour accompagner les acteurs économiques dans leurs démarches de transition, elle a créé Coalitions en 2019 en tant qu’agence d’innovation sociale et écologique. Les coalitions visent à restructurer les groupes économiques pour renforcer leur impact écologique et social, à l’intersection des affaires, de la politique et des associations.
Pour contribuer à poser les bases de l’économie de demain et restaurer un pacte social plus équitable et plus durable, elle a écrit et publié Ma génération va changer le monde aux éditions de l’Aube en mai 2020. Un selfie La jeune femme, issue d’une formation en droit et en communication, est aujourd’hui animatrice de podcast, entrepreneuse et auteure qui apparaît sur les plateaux dominicaux de BFMTV. Rencontre avec un slasher peu recommandable.
Sur la tribune de BFMTV, aux côtés de l’ancienne ministre Roselyne Bachelot, de l’économiste Olivier Badeau et du journaliste Benjamin Duhamel, Flora Ghebali, 28 ans, commente l’actualité tous les dimanches à partir de septembre.
En une heure seulement, les journalistes couvrent un large éventail de sujets – de la crise énergétique à l’émergence de l’extrême droite en Europe – tout en donnant leur avis, avec parfois des buzz rouges ou verts. Malgré des désaccords fréquents avec le panel des commentateurs, ce touche-à-tout, tout terrain, assume la position de porte-parole générationnel, version poil-à-gratter.
L’exercice des journaux télévisés hebdomadaires n’est pas facile et contraint Flora Ghebali à sortir de sa “zone de confort”, selon le spécialiste de la communication. La Parisienne était également bien éduquée. Après avoir obtenu son diplôme en 2016 à la prestigieuse école de communication et des médias CELSA, elle commence à travailler aux relations presse de l’Elysée pendant deux ans et demi.
Il y a l’école de la rigueur, qui enseigne qu’« à ce niveau-là un mini-détail peut provoquer une tempête », et l’école de l’audace, qui enseigne que « on n’a plus peur de grand-chose ! quand on a 21 ans et qu’on parle avec le président de la république, en l’occurrence François Hollande.
Comment celui qui n’a été retenu par aucun groupe. Slasher ignorant, elle méprise les étiquettes. Elle accompagne depuis deux ans et demi les entreprises engagées dans la transition environnementale et sociale à la tête de son cabinet consultatif issu d’une coalition.
Parallèlement, elle anime depuis février son propre podcast au format « d’éveil politique » de 20 minutes, « BLA BLA BLA », et elle a écrit un essai intitulé « Ma génération va changer le monde » (Ed. de l’Aube, 2021). Flora Ghebali, prise au piège du cirque médiatique, fait un effort lorsqu’on lui demande de se décrire en un mot : “Je suis une entrepreneure activiste et ‘désilloteuse'”. Dans ses propres mots, elle dit : « J’essaie de créer des ponts, je casse les silos ».
Pour de nombreuses raisons, dont son plaidoyer transversal en faveur de la transition écologique, le magazine Forbes l’a classée parmi les 30 jeunes Français de moins de 30 ans les plus influents en mai 2021. Tout cela a culminé en juin lors d’une conférence TEDx à Paris. -Saclay.
Il n’a jamais été dans son plan de carrière d’ajouter la télévision à son arc multidisciplinaire. (En compte-t-elle qu’un ?) Une chose est sûre : la jeune femme sait saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent. Pour passer devant les caméras de BFMTV à 18 heures, arrêtez de sacrifier votre dimanche soir en traversant Paris.
La cheffe du département n’a pas peur de l’admettre, mais elle affirme que traverser coûte cher en énergie. De plus, sa défense est faible. Je dois me rappeler après chaque épisode que je ne suis pas journaliste mais journaliste. De même, dans le domaine entrepreneurial, on me dit « il faut lever des capitaux pour être crédible », mais je ne veux pas devenir une licorne ; Je veux juste faire du profit.
Concernant mon éditeur, il me pousse à faire un doctorat pour me spécialiser et devenir essayiste… Plus plat, mais non merci. Si Flora Ghebali avait le choix, elle buterait, prendrait des risques et chercherait les contradictions.
Être glacial n’était pas exactement dans sa nature, venant d’une famille de personnalités médiatiques. La « fille de » assumée mais pas revendiquée dit avoir grandi dans une culture du débat ; elle est la fille d’Eric Ghebali, vice-président exécutif chez Suez et membre fondateur de SOS Racisme, et de Daniela Lumbroso, animatrice radio-télé à succès. Mère Égyptienne.
J’apprécie d’avoir une opinion et de pouvoir la défendre. Les examens rigoureux qu’elle subit pour obtenir son autorisation d’exercer le droit à la Faculté de Droit d’Assas mettent à l’épreuve ses convictions marquées et son amour du débat. Là, elle ne parvient pas à trouver le « lieu d’expansion militante » dont elle rêve.
“Je suis tamponnée par le droit à vie”, voilà comment la souriante diplômée de la London School of Economics résume son master. Elle entre cependant dans le monde entrepreneurial bien plus tard, en 2018, à l’intersection de la communication et de l’ESS. Elle est ensuite responsable du développement et du fonctionnement de la fondation La France s’engage. » C’est merveilleux, innovant et entraînant que j’ai découvert l’écosystème, presque par hasard. C’est ici que tout se passe, je vous le dis.
Membre de « ses considérables mal dépensées par les entreprises dans la RSE », elle décide de lancer sa propre boulangerie en janvier 2020. Une « agence d’innovation sociale » qui travaille avec une équipe de consultants indépendants pour aider les entreprises.
« Je moi suis lancé alors que je n’avais jamais été dans une structure avec un chiffre d’affaires », se rappelle-t-elle avec un sourire, par ailleurs. L’objectif est de rediriger les fonds du RSE vers ce qu’elle appelle « la France des solutions ». Actuellement, elle garde la confidentialité sur le montant des prestations rendues, malgré une quinzaine de clients, dont Danone et Engie.
Elle sait alterner ses multiples personnalités, de communicative à militante, lorsqu’elle affronte le COMEX. Son amie et collaboratrice régulière de 30 ans Léa Scherer admire sa “capacité d’embarquer” sans crainte de “choquer” ou “oser”. Ils travaillent ensemble depuis quatre ans.
Flora Ghebali encourage ses clients à prioriser la création de valeurs d’intérêt commun, parfois appelées « soft profits », tout en maîtrisant le vocabulaire de l’entreprise. Je ne pense pas que faire du profit soit le seul objectif d’une entreprise. “L’argent c’est le nerf de la guerre.”
Soit les entreprises ouvriront la voie à la transition écologique et sociale, selon Flora Ghebali. Elle pose une question provocatrice : « Qui a plus de pouvoir entre Patrick Pouyanné [le PDG de TotalEnergies, NDLR] et Christophe Béchu [ministre de la Transition écologique] ?
“Aux grands pouvoirs, les grandes responsabilités.” Elle utilise Spider-Man en hommage à sa punchline. Et laisse libre cours à ses pensées, occupées : Parce qu’elles ont le plus de marge de manœuvre et donc le plus de potentiel d’influence, “Je me dis souvent qu’il devrait créer l’ONU des milliardaires”. “Non pas maintenant. Elle dit : « Je préfère être constructif », semblant plus hostile que déterminée.
Car dans chaque crise, elle trouve des opportunités. « Malgré la guerre que Poutine a déclenchée et ses conséquences, je reste optimiste quand je vois à quelle vitesse nous avons évolué… » N’oublions pas qu’en février, quand on parlait de sobriété, on était complètement à côté de la plaque !
Par-dessus tout, elle apprécie les victoires. Il y a deux mois, l’entrepreneur s’est rendu sur LinkedIn pour célébrer avoir réussi à convaincre le gouvernement d’organiser une formation sur les questions environnementales pour lui-même et 25 000 employés du gouvernement. Et cela a été rendu possible grâce à une pétition signée par plus de 85 000 personnes. Le titre de son message se lit comme suit : « LES GENS ONT LE POUVOIR ».
Flora Ghebali parvient à trouver un équilibre entre sa vie professionnelle et personnelle à travers l’ensemble de ses activités. Elle pratique le yoga du « bon bobo écolo » (à la fois en levant les yeux vers le ciel et en respirant profondément) mais quitte Paris dès qu’elle le peut pour partir en randonnée et éviter le burn-out dont elle souffrait il y a tout juste un an. “
La frontière entre le public et l’intime s’est estompée depuis qu’elle a commencé à méditer ses engagements. Pour elle, équilibrer sa vie intense et militante est à la fois un “acte” politique et un moyen d’éviter de rester sur le canapé de 9 à 17 ans. Une chose qu’elle aimerait pouvoir changer dans ce tourbillon est le peu de temps qu’elle passe avec sa grand-mère, une icône féministe qui habite à seulement dix minutes de chez elle.
Elle dit qu’elle va désormais réfléchir à son horaire de travail afin de garder les voies de communication ouvertes, même si elle a une tendance « une fâcheuse » à effectuer plusieurs tâches à la fois et à « se faire bouffer » au téléphone. “Je suis une grande toxicomane, je préfère poser le téléphone plutôt que de l’utiliser…” Membre de sa génération, Flora Ghebali est brève.